En peignant en trompe-l’œil , l’artiste Thierry Herr vise à la fois la confusion et l’émerveillement. Ce genre pictural si particulier qui brise certaines règles de la perspective, joue en effet sur l’impression du spectateur vis-à-vis d’une œuvre. Celui-ci a conscience qu’il observe une surface plane et pourtant croit discerner des reliefs bien réels.
Pour y parvenir, Thierry Herr utilise une profondeur restreinte et joue avec le contraste d’un premier plan clair qui se détache sur un arrière-plan sombre. On peut dire que le trompe-l’œil est une forme très avancée du réalisme pictural, pour le plus grand bonheur des amateurs de l’illusion.
Le plaisir de l’illusion… et de l’humour
La technique de l’artiste Thierry Herr se mesure dans sa capacité à représenter de manière convaincante et même troublante, la réalité. Pour ajouter au rendu pictural si spécifique du trompe-l’œil , Thierry Herr règle avec précision la position de son œuvre. S’il s’agit d’un tableau, la hauteur d’accrochage sur le mur doit être ajustée selon le regard des spectateurs. De même, la distance entre le spectateur et le tableau est primordiale, en ce sens que la construction de la perspective du tableau lui-même en dépend. L’artiste doit donc prendre en considération le contexte d’exposition de sa création pour que l’effet soit le meilleur possible.
Les jeux de lumières et d’ombres influent sur la justesse des couleurs choisies. Celles-ci donnent leur pertinence réelle à la représentation des objets ou des personnages de telle sorte que leur présence même est trompeuse. Le spectateur s’interroge alors sur leur appartenance au monde réel.
Cette délicieuse illusion, habilement et patiemment conçue, est un art du faux et du faux-semblant. Thierry Herr ruse avec les volumes et les reliefs, avec la complicité bienveillante de la lumière, des ombres et des couleurs.
La curiosité du spectateur est piquée au vif par ces réalisations qui trompent avec malice. Elles font facilement sourire celui ou celle qui comprend les trésors de patience et d’ingéniosité que Thierry Herr a déployé pour que l’effet soit saisissant. L’admirateur reçoit, par le trompe-l’œil, un vrai clin d’œil artistique, porté par le pari que la réalité prenne un certain temps à apparaître complètement.
Ce clin d’œil, accompagné bien volontiers de cet humour discret, accompagnent bien souvent les trompe-l’œil de Thierry Herr, et forment tout l’élégance de son talent. Le point de vue est suggéré par la distance, et lorsque l’on se rapproche de la peinture, le stratagème est dévoilé.
L’art aura joué son rôle !
Un trompe-l’œil ou des trompe-l’œil ?
Il existe deux genres de trompe-l’œil qu’il ne faudrait pas confondre. Le premier est une illusion qui prend son effet de loin, que l’on appelle le trompe-l’œil décoratif, ou encore monumental, ou mural. Le second genre produit de la confusion à mesure que le spectateur se rapproche de l’œuvre, et est appelé trompe-l’œil de chevalet.
Le trompe-l’œil mural s’incruste volontiers dans les décors de théâtre. Dans l’Antiquité, les réalisations étaient si parfaites que les discussions des spectateurs après la représentation portaient parfois plus sur la réalité ou non d’une grappe de raisin du décor que sur la performance artistique des acteurs ! On rappellera ici cette célèbre anecdote célèbre contée par Pline l’Ancien : Zeuxis avait peint des raisins sur un décor. L’exécution était si parfaite que des oiseaux s’étaient jetés dessus, croyant avoir à faire à une vraie grappe.
En décoration, le trompe-l’œil vise à imiter les matières tels que le bois, le marbre ou quelques appareillages de pierre qui se fondent avec l’architecture générale, voire parfois sur un pan de mur entier.
L’utilisation de la couleur dans le traitement pictural des œuvres en trompe-l’œil est primordial, quitte à tricher parfois avec celles que la nature utilise elle-même.
« Les mensonges sont continuellement nécessaires, même pour arriver au trompe-l’œil. » (Charles Baudelaire, De la Couleur, 1846 )
L’intervention de Thierry Herr
L’art moderne est caractérisé par une réduction des éléments, c’est-à-dire les changements qui se sont produits à partir de 1820 par l’influence du romantisme. Ces changement ont ensuite été accentués par les impressionnistes, puis par les cubistes, les fauves, jusqu’à tendre vers l’abstraction et à la peinture conceptuelle.
A l’inverse, le trompe-l’œil est une peinture hyperréaliste (au sens plus technique que littéraire), visant à représenter des sujets clairement définis avec une vérité la plus totale possible, notamment en allant jusqu’à représenter les reliefs et les effets d’ombres et de lumières.
Afin de créer une ambiance et mettre en valeur l’intérieur de votre maison ou votre appartement, Thierry Herr conçoit et adapte la décoration selon vos souhaits. Son talent viendra égayer un mur aveugle et faire entrer la lumière là où elle n’est pas toujours présente. Il utilisera le trompe l’œil comme un jeu à la fois de séduction et de confusion pour vos visiteurs, en portant son travail sur des espaces appropriés à la réalisation d’œuvres saisissantes.
Il peut apporter l’illusion dans les natures mortes, dans les grisailles de bas-reliefs, dans les chantournés ou les étagères, dans les faux objets, les faux cadres, les dessus de porte ou encore les devants de cheminées et les devants de feu.
Thierry Herr intervient en intérieur comme en extérieur. Il peut fournir une vraie scénographie pour que le regard soit conduit puis perdu, par l’entremise d’un art subtil donnant à la fois à voir et à croire.
Le support le mieux adapté est la toile polyester, qui ne rétrécie pas ni ne gondole avec l’humidité. Elle est également indéchirable, est récupérable même après collage et résiste bien à l’extérieur.
Néanmoins, dans certains cas, le revêtement en toile est impraticable. Thierry Herr vous conseillera alors de peindre directement sur le mur.
Le prix des prestations de Thierry Herr dépend de la complexité du projet et de la surface à peindre.
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